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Interview : Grégory LEDER, Gérant de G.I. Informatique

27 janvier 2022

SDDS : Quel parcours vous a conduit à G.I Informatique, pouvez-vous nous préciser vos fonctions au sein de l’entreprise ?
Grégory LEDER : Je suis le gérant de l’entreprise mais aussi chef de projet et développeur. On est une petite structure d’une dizaine de personnes. G.I. Informatique assure toute la chaine de fabrication de notre logiciel : l’étude, l’écriture du cahier des charges, la conception, l’installation, la maintenance, l’assistance et la formation. Je suis entré dans la société en 2001, en tant que développeur. Lorsque le précédent gérant, qui était mon père, est parti à la retraite, j’ai racheté la société en 2012.

C’était le fondateur ?
Tout à fait, il était le fondateur de la société, qu’il a créé en 1992. Il a transmis le flambeau et vous avez donc repris les commandes… Exactement. Au cours de ces dix années, il y a eu des changements majeurs.Précédemment, il y avait une certaine spécialisation et un travail sur des systèmes qui n’étaient plus au goût du jour.
J’ai pris en charge la réécriture complète des logiciels et puis, petit à petit, il s’est effacé jusqu’à ce que je lui rachète l’intégralité des parts lorsqu’il est parti à la retraite.

Je suppose que vous avez fait un passage en mode SAAS de votre solution ?
Tout à fait. On est passé en mode SAAS, assez récemment, en 2018. On a commencé la réécriture des logiciels en 2006. Nous avons 3 logiciels principaux : comptabilité, paie et facturation qui sont nos principaux outils. On a mis 2 ans à réécrire les 3 outils. Ensuite en 2018, on est passé sur une commercialisation en mode SAAS.

Quels sont les profils de vos clients ?
Aujourd’hui, nos clients sont principalement des TPE-PME. On a des accords historiques avec de grandes enseignes de la distribution. On a, parmi nos clients, des magasins de l’enseigne système U ou de l’enseigne Leclerc.

Comment avez-vous découvert la SDDS ?
Ça faisait longtemps que la SDDS nous était connue, notamment quand a eu lieu le passage à la DSN. On recevait des emails du GIPMDS qui faisait beaucoup référence à la SDDS. J’ai commencé à m’intéresser à cette association jusqu’à ce que je prenne contact avec Emmanuel PRÉVOST au dernier trimestre de l’année dernière, afin de savoir quelles étaient les conditions.
Au départ, quand j’ai regardé quels étaient les membres de la SDDS, de très grands acteurs du marché, on est un petit «faiseur» à côté. Donc je n’étais pas convaincu qu’on puisse adhérer. M. Prévost a été très rassurant et conciliant sur certaines choses, en disant qu’au contraire, la SDDS était à même de recevoir tous les acteurs du marché et que l’union faisait la force.

Le déroulement des échanges avec Emmanuel Prévost s’est donc bien passé et la prise de décision s’est faite rapidement ?
M. Prévost m’a présenté le fonctionnement de l’association puis m’a proposé de participer à une plénière. A l’issue de celle-ci, je me suis rendu compte des bienfaits de l’association et de tout ce qu’elle mettait en œuvre pour nous et en tant qu’éditeur de logiciel. J’y ai tout de suite trouvé notre place et effectivement, j’ai demandé à M. Prévost de pouvoir adhérer à cette association.

Comme vous le savez, il y a plus d’une dizaine de groupes de travail. Est-ce que vous avez déjà comme objectif, de rejoindre un groupe de travail en particulier ?
On aimerait bien, on attend encore un petit peu parce qu’il faut qu’on finisse de se structurer humainement. On est un peu sous tension en ce moment et on a du mal à dégager du temps. On essaie de participer déjà à toutes les réunions qu’organise la SDDS. Dans l’idée ce serait à court terme de pouvoir avoir une ressource qui participe pleinement à ces groupes de travail et qui s’investisse un petit peu plus au sein de l’association. On a une volonté de se structurer pour y participer activement et de pouvoir apporter autant que ce peut, notre pierre à l’édifice.

Vous êtes actuellement en cours de recrutement de personnel ?
Oui, on est en cours de recrutement et, comme pour tout le monde je pense, c’est très compliqué.

Comment voyez-vous l’année 2022, quels sont les prochains enjeux pour vous par rapport au secteur et aux évolutions actuelles ?
Je pense très sincèrement qu’un des principaux changements va être les élections présidentielles, qui pourront avoir un impact fort sur notre métier en fonction des décisions. Puis à moyen terme, ça va être la facturation électronique. Ils seront les deux gros sujets de l’année à venir. La facturation électronique est un projet en cours qui demande encore beaucoup de travail et d’éclaircissement. Les élections présidentielles risquent soit de nous conforter dans nos évolutions et modifications actuelles, soit potentiellement, peuvent remettre en cause beaucoup de choses s’il y avait un changement de majorité.

Pour que les membres vous connaissent un peu plus à titre personnel, est ce que vous avez un hobby ou une passion en particulier ?
Je suis passionné de sport automobile et de karting en particulier. Je le pratique depuis 1997, et quelques années maintenant que je fais de la compétition au niveau national.

Un dernier mot pour conclure ?
En conclusion, j’aimerais remercier la SDDS de nous avoir accueillis à bras ouverts. Je n’ai aucun regret aujourd’hui d’avoir adhéré à cette association, c’est un vrai plaisir. On se rend compte qu’il n’y a que des gens compétents dans cette association, qui défendent nos intérêts tout en préservant l’intérêt des pouvoirs publics. C’est vraiment appréciable.